Urgence écologique : l’avenir n’attend pas à Montrouge
L’été arrive. La température monte. L’urgence écologique est là. Demain, Montrouge sera écologique ou ne sera pas.
Aujourd’hui, Montrouge n’est pas une ville écologique. L’adaptation n’a pas commencé : Etienne Lengereau bétonne et rebétonne, construit à n’en plus finir des immeubles de 15 étages. La voiture est partout, les arbres centenaires sont coupés. Et ce n’est pas en plantant quelques arbustes le long des rues que nous serons protégés de la chaleur ou que la rareté de l’eau sera mieux gérée !
Demain, lorsque nous serons en responsabilité, nous adapterons notre ville aux risques environnementaux dans tous les domaines (logement, mobilité, commerce, service public) et sur tous les fronts : climat, gestion de l’eau, biodiversité et tous les effets induits par le franchissement des limites planétaires. Avec vous, nos concitoyens, nous construirons une méthode pour :
- organiser chaque quartier autour d’un espace végétalisé, débarrassé des sources de chaleur, pour créer un véritable îlot de fraicheur ;
- penser la ville et les hauteurs en fonction des vents, permettre leur circulation, favoriser la double exposition des logements ;
- lutter contre la chaleur, par exemple en ayant recours aux couleurs claires pour éviter l’accumulation de chaleur.
Demain, nous ferons de Montrouge une ville sobre avec des solutions bénéfiques pour tous :
- l’autopartage pour ceux qui utilisent rarement une voiture. Zity et Free2Move s’arrêtent aux portes de Montrouge ;
- la rénovation soutenable qui privilégie le bois et le chanvre – ici, c’est le tout-béton ;
- la géothermie, à étudier avec des experts sérieux, pour remplacer le gaz (50 % du besoin d’énergie à Montrouge).
Montrouge demeure, sous la direction de son maire actuel, engluée dans les erreurs du siècle précédent au détriment des générations futures. Une chose est sûre, si nous avions été élus, nous n’aurions pas agi ainsi. Mobilisons-nous, car l’avenir n’attend pas.