Chères Montrougiennes, chers Montrougiens,
Le mois dernier, nous avons décrypté le coup de massue porté aux associations : baisse de 25 % pour les associations d’anciens combattants, baisse de 66 % pour les associations culturelles, baisse de 28 % pour les associations sportives et de la jeunesse, baisse de 94 % pour les associations sociales et caritatives…
Mais les frais de communication, de sociétés de conseils et de sondages sont si élevés qu’Étienne Lengereau s’est également attaqué au Centre communal d’action sociale (CCAS).
Le CCAS est souvent le dernier soutien qui reste pour celles et ceux qui doivent faire face à une urgence, à un coup dur. C’est le filet de secours de proximité pour rebondir. C’est aussi l’organisme des actions de solidarité et d’entraide à destination des séniors. Cette structure si précieuse sera pourtant dépecée par E. Lengereau en 2023 : son budget passera de 1,4 M€ à seulement 0,7 M€ !
Et pourtant, notre ville compte 2 400 familles sous le seuil de pauvreté ; 2 300 familles monoparentales ; 3 720 Montrougiens inscrits à Pôle emploi, dont 1 930 en catégorie A à fin novembre ; 3 565 familles en attente de logement social, alors que 18 % de logements sont sous-occupés ; 15 à 20 % de personnes en situation de handicap.
Le budget du CCAS de Montrouge représentera en 2023 moins de 15 € par habitant par an ! C’est le plus faible du département et une criante illustration du souhait du maire de Montrouge de se débarrasser de la solidarité. Pour la même raison, Étienne Lengereau s’est également débarrassé de la gestion des logements sociaux.
A contrario, nous avions proposé dans notre programme de créer (et sans hausse d’impôts !) La Boussole, un lieu unique d’accueil, d’écoute et d’accompagnement, en concertation avec les services de l’État et du département. Parce que chacun d’entre nous peut traverser un moment difficile et parce qu’il est clé de pouvoir aider au bon moment.
Nous n’aurions pas agi ainsi, car l’avenir n’attend pas à Montrouge !