Le conseil municipal du 20 octobre était consacré au débat d’orientation budgétaire. Il a acté la fuite en avant : après avoir vidé les réserves de la ville de 2018 à 2020, après avoir augmenté la taxe foncière en 2021 (+ 30 %) puis la cantine et le périscolaire à la rentrée scolaire (+ 12 %), Étienne Lengereau a décidé, pour la première fois dans l’histoire de notre ville, de recourir massivement à la dette en 2023 (18 millions d’euros). Et comme cela ne suffit pas, les cessions immobilières vont bondir : le foncier municipal va être vendu aux promoteurs.
Nous vivons très au-dessus de nos moyens. Mais est-ce parce que l’activité culturelle est intense ? Parce que nos routes sont parfaitement équipées pour la mobilité douce ? Parce que nos enfants se régalent de culture et de sport pendant le temps périscolaire ? Parce que les demandeurs d’emploi sont accompagnés minutieusement ? Parce que nos commerces de centre-ville et nos marchés offrent des prix abordables à tous ?
NON…
Nous courons à la faillite parce que la trajectoire financière de notre ville n’est pas pilotée. Pour Étienne Lengereau, la finance est un domaine complexe : il préfère improviser, seule la maîtrise de la communication compte dans la gestion de la ville. Montrouge augmente donc les impôts en 2021 quand les taux sont bas et emprunte en 2022 quand ils sont hauts, peu importe la charge de remboursement. Le patrimoine de la ville est ignoré : des maisons du parc foncier restent vides. Les coûts de communication explosent. Les sociétés de conseil facturent sans respect des principes fondamentaux de la commande publique.
À cela, il convient d’ajouter le coût de la mauvaise gestion de nos agents municipaux – dont le nombre est inconnu. 27 jours d’arrêt maladie par an par agent, un turn-over des effectifs très important : nos agents souffrent.
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