Septembre marque la rentrée, avec son lot de nouveautés : forte augmentation des tarifs municipaux, dégradation des services périscolaires avec une fermeture à 18h30 décidée en catimini. La privatisation du service public démarre en général pas son affaiblissement.
C’est aussi la rentrée pour nous, alors que depuis 12 mois les conseils municipaux n’ont plus été filmés. Nous avions connu le mépris et l’absence de réponses. Nous progressons d’un cran dans le refus de débattre. Les micros sont coupés et les insultes deviennent la règle : nous serions menteurs, malhonnêtes, agitateurs, incompétents.
Le 30 Juin, Etienne Lengereau a perdu ses moyens, sur des sujets où il entretient une opacité coupable :
Comment proposer l’agrandissement du square Schumann alors qu’un bâtiment appartient au Crédit Agricole ?
Pourquoi les parents de Jeanne D’Arc ne sont pas reçus alors que même les prud’homme et l’inspection du travail sont saisis ?
Pourquoi vendre aux promoteurs en dessous du prix marché et leur offrir des subventions alors qu’une mise en concurrence serait très profitable pour nos finances ?
Magistrate, architecte, enseignante, retraité, commerçant, directeur financier, nous sommes des élus bénévoles qui passons une semaine avant chaque conseil municipal à lire les milliers de pages que nous recevons à la limite du délai légal. Notre seule volonté est d’amender les textes proposés afin d’améliorer la vie des montrougiens. Par conséquent, cette rentrée est pour nous l’occasion d’affirmer que nous n’accepterons plus la moindre forme de haine et de misogynie.
Enfin nous tenons à vous informer de la suite des trois recours que nous avions déposés. Pour deux d’entre eux, le tribunal administratif a confirmé les illégalités des procédés de la municipalité et enjoint la ville à corriger ses erreurs. C’est chose faite, le volet développement durable nous a été présenté. En ce qui concerne la mise en place de milice, nous faisons appel puisque la jurisprudence nous y est favorable.