Nous nous réjouissons des travaux de rénovation du CAM, en particulier de l’ouverture du restaurant sur l’avenue Marx-Dormoy, ce qui garantira sa viabilité. Il reste néanmoins une étape décisive pour son succès : fixer une cotisation pour les Montrougiens (qui financent les travaux) dont nous demandons qu’elle soit moitié moins chère que celle des non-Montrougiens.
Malheureusement, les autres structures sportives ne bénéficient pas des mêmes attentions.
Le plateau de basket de la Solidarité est inaccessible depuis plusieurs mois à cause des travaux de la piscine qui n’ont jamais pris en compte son existence. Ce lieu unique, autogéré par les adolescents, mériterait la considération de la municipalité. Il n’en est rien. Son projet d’aménagement, pourtant promis depuis des années, victorieux dans le cadre des projets participatifs, n’en peut plus de se faire attendre. Et pourtant, les très nombreux financements disponibles en 2023 dans le cadre des J.O. permettraient de conduire les travaux sans piocher dans le budget de notre ville ou de l’intercommunalité – c’est urgent !
Le SMM, quant à lui, continue à faire les frais de l’absence de politique sportive. Après la mise en sommeil de la section natation par manque d’anticipation des travaux de l’intercommunalité, la grogne s’empare des adhérents de la section tennis (SMTC). Depuis la rentrée de septembre, une centaine d’enfants sont déplacés de Maurice-Arnoux à Rabelais, de Rabelais au CAM et du CAM à Robert-Doisneau… Qu’en sera-t-il à la fin de l’année ? Personne ne le sait ! Même interrogation sur la réfection du cours n° 8, sur la construction de bulles couvertes, et sur l’avenir du club-house, potentiel lieu de vie devenu vétuste.
Les belles promesses de la campagne municipale ne se sont jamais transformées en réalités budgétaires. Montrouge sera peut-être ville olympique, mais pas pour tous les Montrougiens. Nous n’aurions pas agi ainsi, parce que l’avenir n’attend pas.