Chères Montrougiennes, chers Montrougiens,
Chacun d’entre nous a pris ses marques en ce mois d’octobre après une rentrée toujours excitante mais très chargée pour les parents d’élèves.
Nous vous l’avions annoncé, les tarifs municipaux ont explosé et la réforme du périscolaire est un échec, malgré le courage et le talent des animateurs, presque tous précaires. La fermeture à 18 h 30 ajoute de la complexité pour beaucoup de parents et dans le même temps, le bénéfice promis pour l’encadrement des enfants n’est pas au rendez-vous, puisque les animateurs désertent Montrouge : une baisse des heures de présence est pour eux une baisse de revenus.
Le futur est écrit : les parents les plus favorisés vont confier leurs enfants à une « nounou » après l’école, les autres devront se contenter d’un accueil sans moyens et peu encadré. Voilà comment on détruit un service public.
Il ne sera pas question, vous le savez, de se changer les idées à l’Aquapol, dont la fermeture va durer un an (si le planning est respecté…). Si cette structure est gérée par l’intercommunalité (VSGP), rappelons que chacun des maires est indemnisé en tant que vice-président. C’est donc à notre maire qu’il convient de demander pourquoi cette intercommunalité, dont la vocation est de regrouper les moyens et planifier les maintenances, à décider de fermer les trois piscines les plus proches de Montrouge au même moment. Le SMM a perdu 800 adhérents, les scolaires n’apprendront plus à nager, les enfants en compétition doivent trouver un autre sport, les salariés de VSGP sont abandonnés à leur sort.
Les enfants sont souvent les premières victimes de ces politiques publiques. Alors qu’ils devraient être au centre de chaque décision, parce que l’Avenir n’attend pas.