Les études sont assez probantes : à elles seules, les facultés cognitives ne sauraient stimuler la croissance et le bien-être. De nombreux constats empiriques montrent que les « facultés » de motivation telles que l’attention, la patience, la détermination et la courtoisie peuvent avoir une incidence considérable sur les résultats mesurés des tests cognitifs. À l’école, ces facultés sont enseignées de façon indirecte et non dans des matières à part, mais elles ont une influence positive immédiate sur de nombreux aspects importants pour le bien-être individuel à l’âge adulte.
Ernst Fehr, professeur d’économie à l’Université de Zurich, démontre dans un article “De l’importance économique et sociale de l’éducation des jeunes enfants”que l’investissement dans le service public de la petite enfance est un investissement stratégique pour notre avenir à tous